Artiste reconnu aux quatre coins de la région, le talent de François n’est plus à démontrer
Le nom de François Antona ne vous dit peut-être rien, mais il est fort probable que vous ayez déjà croisé le chemin de ses œuvres dans la cité du Doudou. Artiste reconnu aux quatre coins de la région, le talent de François n’est plus à démontrer. D’ailleurs, ses nombreuses œuvres trônent fièrement sur les murs de plusieurs établissements montois. « J’expose dans plusieurs établissements de Mons », explique l’artiste. « J’ai des tableaux chez « Io Roberto » à la rue des Sœurs Noires à Mons, au Tocco d’Italia à la rue de Nimy. »
Arrivé de Marseille en 1968, François Antona a rapidement compris que la peinture ne serait pas seulement une passion pour lui, mais qu’elle jouerait un rôle important dans sa vie et dans sa relation aux autres. « Depuis tout petit la peinture a une place importante dans ma vie. Quand j’étais gamin, j’ai commencé en dessinant des voiliers à l’école. Ensuite je n’ai plus jamais arrêté de peindre et de prendre du plaisir à le faire. Je n’ai jamais pris de cours, je suis autodidacte. Mes peintures ont évolué en même temps que moi. L’utilisation des couleurs, la manière de peindre, tout a grandi et s’est amélioré en même temps qu’a évolué l’homme que je suis aujourd’hui », avoue François Antona.
C’est à l’âge de 18 ans que l’artiste a commencé à prendre conscience que sa créativité et ses toiles plaisaient également aux autres. « J’avais 18 ans quand je suis arrivé à la rue des Juifs avec mes parents. Un jour alors que j’étais au travail, un avocat qui avait vu l’une de mes toiles par hasard m’a contacté pour me dire qu’il souhaitait acheter le tableau que j’étais en train de peindre dans mon atelier. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que ce que je peignais plaisait aussi aux autres personnes. A partir de ce moment, je n’ai plus arrêté de peindre et de vendre mes toiles »
Les choses se sont ensuite rapidement enchaînées. « Quelques temps plus tard, je suis allé à Morzine rendre visite à un membre de ma famille. Là-bas, j’ai fait la rencontre d’un hôtelier qui a aimé mon travail et qui m’a fait une commande de 17.000 euros pour plusieurs de ses hôtels ».
François Antona peint aujourd’hui principalement à l’acrylique pour réaliser l’art abstrait qu’il aime tant. « J’aime peindre les portraits de personnages connus comme par exemple Marilyn Monroe ou encore Al Capone. Je suis heureux de voir que mes peintures plaisent aux gens. Avec les deux que j’ai encore vendues cette semaine, je suis à près de 600 tableaux vendus. C’est assez extraordinaire de pouvoir être reconnu pour le travail que l’on réalise. »