Pour sa première apparition au ranking «Shanghaï» mondial des universités 2018, l’UMONS se classe immédiatement première des universités francophones belges dans le domaine des matériaux.
C’est une très belle performance que vient de réaliser l’Université de Mons : non seulement, l’UMONS vient d’intégrer pour la première fois le classement mondial « Shanghaï » 2018 (ARWU – Academic Ranking of World Universities) dans les Top 500 Candidates, mais, en plus, elle s’y illustre directement comme la meilleure université belge francophone dans le domaine des matériaux, comme la meilleure francophone ex aequo dans celui de la chimie et comme 2e meilleure université francophone ex aequo en physique.
Au niveau mondial
L’Université de Mons se situe entre la 201e et 300e place pour les matériaux, dans l’intervalle
201-300 pour la physique et dans l’intervalle 301-400 pour la chimie (sachant que ces classements ne distinguent pas d’ordre au sein d’un intervalle). L’Université de Mons y apparaît dans sa globalité parmi les « Top 500 Candidates », soit les établissements classés entre la 501e et la 1000e place, dans l’intervalle 801-900.
Pour rappel, le classement de Shanghaï 2018 (ARWU – Academic Ranking of World Universities) publie une liste des 500 meilleures universités au monde. L’ARWU publie également la liste des établissements classés entre la 501e et la 1000e, les universités «Top Candidates». Cette première apparition est remarquable à plus d’un titre, car contrairement à d’autres rankings universitaires, le Shanghaï est un classement « spontané » : il n’y a pas de
démarche de l’université pour y figurer. Ce classement comprend les universités qui comptent des lauréats de Prix Nobel et de Médailles Fields parmi leurs anciens étudiants et leur personnel, des chercheurs parmi les plus fréquemment cités, ou des articles publiés dans les revues scientifiques Nature et Science. Les universités qui ont un nombre élevé d’articles indexés dans le Science Citation Index-Expanded et le Social Science Citation Index sont également concernées.
La méthodologie du classement Shanghaï/ARWU est désormais clairement documentée sur leur site internet.
Celui-ci se base sur 4 critères : la qualité de l’enseignement, la qualité des enseignants-chercheurs, la production scientifique et la performance académique. Il faut remarquer que seul le critère « performance académique – PCP » tient compte de la taille de l’institution et qu’il est d’autant plus difficile d’entrer dans le classement Shanghaï pour les universités de taille moyenne, comme l’UMONS, que seul le critère « performance académique » (PCP) tient compte de la dimension de l’institution.
Ce classement inclut aussi un ranking par sujet. Il en ressort que :
En physique, l’UMONS est en tête des universités belges pour l’indicateur IC (International Collaboration) lié aux publications internationales et 2e pour l’indicateur Category Normalized Citation Impact (CNCI).
En chimie, l’UMONS est en tête des universités belges pour l’indicateur Category Normalized Citation Impact (CNCI) et 2e pour l’indicateur IC (International Collaboration).
En sciences et ingénierie des matériaux, elle se situe en 2e position des universités belges pour l’indicateur IC (International Collaboration).
« On peut sans doute discuter de la pertinence de certains indicateurs du classement Shanghaï qui ne tiennent compte que de la recherche de haut niveau pour classer les institutions, avec un biais important sur la taille des institutions. Mais cette apparition dans ce ranking montre l’excellence des chercheurs de l’UMONS plus particulièrement dans ces trois domaines. Ces résultats, centrés sur la productivité scientifique, attestent incontestablement de la qualité de leurs travaux », se félicite le Doyen de la Faculté des Sciences, Christian Michaux. « Depuis quelques années, la recherche à l’Université de Mons s’est structurée autour de 10 instituts de recherche fédérant les forces vives autour des domaines phares pour notre université. Parmi ceux-ci, l’institut des matériaux, qui regroupent plus de 100 chercheurs issus de différentes facultés, dont la Faculté des Sciences, la Faculté Polytechnique ainsi que la Faculté de Médecine et de Pharmacie, se voit ainsi récompensé pour l’ensemble de ses recherches menées avec de nombreux collaborateurs internationaux », souligne pour sa part le Vice-Recteur à la recherche, Ruddy Wattiez.
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